L’un des enjeux fondamentaux du 21e siècle est de garantir l’accès à la souveraineté alimentaire de la population mondiale croissante, tout en protégeant les ressources naturelles, en luttant contre le réchauffement climatique et l’érosion de la biodiversité mais également en s’attaquant aux inégalités sociales et aux déséquilibres de pouvoir, y compris entre les sexes. Transformer le système agroalimentaire conventionnel implique de relever des défis socio-économiques de taille, notamment en préservant les ressources et en assurant des revenus et des emplois décents et durables.
Pour ACORD Rwanda et l’ensemble de ses organisations partenaires, l’agroécologie apparaît comme un moyen pour opérer une telle transformation car cette approche promeut la résilience et la durabilité des systèmes alimentaires et agricoles tout en préservant l’intégrité sociale. Le projet APTES répond à une préoccupation majeure du public-cible et des bénéficiaires qui portent un intérêt commun aux questions de la souveraineté alimentaire, sous l’angle des pratiques agroécologiques et de l’éducation à ces dernières.
Pour atteindre ce changement ultime, APTES vise à transformer le système agroalimentaire actuel conventionnel, orienté vers une agriculture intensive et industrielle, en un système agroalimentaire durable, résilient et solidaire. Pour ce faire, ACORD Rwanda et ses partenaires considèrent essentiel de créer un cadre politique, juridique et institutionnel favorable à la souveraineté alimentaire.
Pour rendre cela possible, des activités visant à faire prendre conscience les décideurs∙euses politiques afin de les amener à s’engager et à prendre des décisions politiques inclusives seront menées. Par ailleurs, APTES vise à implémenter des systèmes de production socialement équitables, résilients et durables, et à recourir à des modes de transformation et de consommation durables, solidaires et préférablement issus des circuits courts .
APTES permet l’atteinte de ce résultat grâce à l’accompagnement des producteurs·trices agricoles, des consommateurs·trices, des jeunes entrepreneurs·euses et des conseiller·es agricoles afin qu’ils∙elles adoptent des pratiques agroécologiques et maîtrisent les techniques de gestion post-récoltes.