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Temoignage de Akimanizanye Thacienne, agriculture

Projet Résilience et pouvoir économique des femmes agricultrices face aux impacts des chocs climatiques et du recouvrement post COVID-19 au Rwanda

TEMOIGNAGE DE AKIMANIZANYE THACIENNE

Pour Akimanizanye Thacienne, le projet est une aubaine pour les membres de l’association, une source de connaissances et de savoir-faire. Grace à la présence de l’animatrice, l’accompagnement technique sera plus effective

  1. Présentation de l’agricultrice
    Je m’appelle Akimanizanye Thacienne, J’habite le village de Nyakanama, de la cellule de Cyivugiza, secteur Muko du district de Musanze. Je suis une femme veuve chef de ménage de 44 ans, je vis avec trois enfants à ma charge.
  2. Nom de votre association ? Type d’activités mises en oeuvre Depuis quand ?
    Notre association s’appelle TwizahureMuhinzi, Nous faisons la tontine d’épargne collective et l’agriculture. Nous avons commencé l’activité d’épargne depuis Janvier 2021, et la culture des pruniers depuis Février 2021
  3. D’où ou comment est venue l’idée d’investir dans la culture des pruniers ?
    Dans notre association, il y a quelques membres et des voisins qui ont pratiqué cette culture. C’est une culture de rente qui génère beaucoup de revenus et qui est bien indiquée pour cette région, quand la récolte est bonne.
  4. Appliquiez-vous les pratiques préconisées par le MBAE ?
    Oui en quelques sortes mais pas sous formé organisée, nous faisions des pratiques traditionnelles de culture mixtes, de tuteurage et d’autres de façon isolée, et sans faire attention au calcul des couts
  5. Connaissiez-vous ACORD ou étiez-vous bénéficiaires de ses appuis ?
    Moi personnellement je connaissais ACORD depuis 2007 avec son appui à la mutuelle de santé et la provision du petit bétail dans les années 2002. Aussi certaines de nos collègues dans l’association connaissent ACORD depuis longtemps car certains parmi nous bénéficiaient de ses appuis à travers d’autres groupes partenaires dont ils sont membres. ACORD est venu au secours de la population qui rentrait du Congo dans les années 1995
  6. Quel est votre apport dans le présent projet ?
    Comme nous attendons beaucoup de ce projet, nous avons investi nos forces, notre temps et nos maigres ressources financières dans la mise en place du projet, notamment la location des champs, la préparation des germoirs et la fertilisation. Nous allons continuer de veiller à la bonne marche de nos activités
  7. Quelles sont vos réalisations à ce jour ?
    Avec ce projet qui nous appuis depuis quelques mois, moi personnellement j’ai déjà préparé mon champ pour la plantation des pruniers, j’ai bénéficié de la formation sur le genre et la planification. Je compte améliorer la qualité de la nutrition dans mon ménage grâce aux légumes du jardin de cuisine, et puis je compte acquérir du petit bétail
  8. Quelles leçons apprises lors de la mise en oeuvre de ce projet ?
    Nous avons appris à préparer le compost et à faire l’agriculture durable et régénératrice des écosystèmes et de la biodiversité. La culture des pruniers est nouvelle pour nous
    Notre ménage a appris à planifier ensemble et faire des objectifs à atteindre grâce à la formation GALS, nous connaissons la complémentarité dans le ménage. Avec ce projet, nousthacienne2 avons appris à planifier au sein du ménage et à épargner et à travailler avec les institutions financières
  9. Quelles sont vos attentes vis à vis ce projet ? Au niveau individuel et au niveau collectif ?
    Dans mon ménage j’ai beaucoup d’attentes de projet car il me permet d’apprendre dans l’association et de pratiquer dans mes champs. -le projet va m’aider à augmenter la production en quantité et en qualité des pruniers et d’autres cultures cultivées dans nos champs. -Il a appuyé l’épanouissement socioéconomique de nos ménages, -Il a aidé en général notre association à se développer, il nous a réveillé
  10. Faites-vous face à des difficultés lors de la mise en oeuvre de ce projet ?
    Cela fait seulement quelques mois que le projet a commencé. Oui les difficultés ne manquent pas. Il s’agit notamment l’insuffisance des terres, des maladies des cultures, la hausse des prix des intrants agricoles, des conséquences du changement climatique et des saisons, sans oublier les effets du COVID-19
  11. Vos recommandations pour la bonne marche du projet ?
    A ce niveau d’avancement du projet, je souhaite que le projet continue à renforcer nos capacités dans production du prunier, avec les formations et de continuer à nous épauler avec la présence de l’animatrice et de nous former sur les techniques culturales résilientes au changement climatique et aux pandémies comme la Covid 19

Je te remercie

Propos recueillis par l’animatrice Dushimimana Immaculee

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